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Edito

vendredi 21 avril 2017, par Armand

Voici la quinzième édition de la newsletter d’ECCOREV. Depuis l’automne 2016, nos activités ont été diverses. Il y a eu tout d’abord notre évaluation par l’HCERES. Nous avons demandé à notre délégué HCERES de combiner cette dernière à l’évaluation de quatre unités représentatives de la fédération. Nous avons choisi le CEREGE pour les géosciences, le BIAM de Cadarache pour la biologie, l’unité EMMAH de l’INRA, une unité externe au périmètre de l’Université d’Aix-Marseille et du CNRS, et le Centre Camille Julian pour les sciences humaines et sociales. Le comité d’évaluation est composé d’un expert sélectionné dans chacun des quatre comités. Cette façon innovante d’évaluer l’interdisciplinarité de la fédération a été un peu compliquée à mettre en place, ce qui fait que nous n’avons pas encore reçu le rapport. Mais cela ne saurait tarder.
Cette newsletter présente les derniers événements d’ECCOREV et quelque uns des événements futurs. Notre rendez-vous annuel de la restitution des projets financés en 2015 a montré la qualité de la science produite par la fédération. L’appel d’offre 2017 est également un bon cru. Parmi nos activités récurrentes, citons la formation aux statistiques sur R qui comme l’année dernière se déroulera à Séolane (Barcelonnette). Cette formation d’une semaine, soutenue également par le labex OT-Med et le réseau MedNet d’AMIDEX, permettra à de jeunes chercheurs issus de la fédération mais également de pays du sud de la Méditerranée de se rencontrer pendant une semaine en se concentrant sur l’apprentissage de ce logiciel indispensable à la recherche. Le séminaire annuel du réseau des observatoires homme-milieu (OHM) du labex DRIIHM aura lieu cette année au Portugal. C’est un rendez-vous important de l’interdisciplinarité. Je tiens également à mettre en évidence le projet DIVERCROP financé par le programme européen ARIMNET2. Il est coordonné par deux unités INRA d’ECCOREV (EMMAH et ECODEV) et repose sur neuf laboratoires du pourtour ouest de la Méditerranée. Les laboratoires de l’INRA et l’IMBE, également membre de ce consortium, ont commencé à collaborer il y a de nombreuses années au sein d’ECCOREV et du Labex OT-Med. C’est donc un très bon exemple de l’effet levier de la fédération. Citons également l’organisation du 4ème colloque de génomique environnementale, sous l’égide du GDR Génomique Environnementale, à Marseille cette année.

Un autre exemple de projet à dimension européenne (H2020) est le projet GenTree coordonné par B. Fady (URFM, INRA) et regroupant 22 partenaires de 13 pays (2016-2020). Son budget de 8 M€ permettra de fournir au secteur forestier européen une meilleure connaissance, de meilleures méthodes et de nouveaux outils pour optimiser la gestion et l’utilisation durable des ressources génétiques forestières des forêts européennes. Il s’agit là d’un bon exemple de collaboration entre chercheurs académiques et représentants du monde socio-économique.
Je vous souhaite une très bonne lecture et j’en profite pour remercier Joëlle Cavalieri et Armand Rotereau sans qui cette newsletter régulière ne serait pas le reflet de la vie d’ECCOREV. Ils en assurent pour la première la qualité du contenu et pour le second les développements informatiques.

Joël Guiot