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Mot du Directeur

jeudi 12 avril 2012, par Joëlle Cavalieri

Nous traversons une période riche en événements pour ECCOREV. Tout d’abord, nous avons appris que la 2e vague des labex (investissements d’avenir) a couronné trois projets qui n’auraient sans doute pas vu le jour sans le pouvoir fédérateur initié par ECCOREV depuis 2008 et l’IFR PMSE avant lui. En effet le labex OT-Med rassemble des laboratoires de sciences dures, de droit et d’économie autour de la problématique des risques naturels, en particulier ceux associés au changement climatique. Il correspond aux axes 1 et 2 d’ECCOREV. Le labex SERENADE rassemble trois unités membres d’ECCOREV, avec les meilleurs labos nationaux du domaine, autour des implications environnementales des nanotechnologies. Il cristallise les recherches menées dans les axes 3 et 4 de notre fédération. Enfin, le réseau national des observatoires homme-milieu se trouve conforté par le labex DRIIHM. Ce réseau est né à partir de l’observatoire pionnier qu’est l’OHM Bassin Minier de Provence. C’est lui qui, sous la houlette d’ECCOREV, a tracé le chemin de ces OHM. A ces trois projets, nous pouvons ajouter un quatrième qui concerne également nos équipes, à savoir ANAEE qui regroupe un certain nombre de dispositifs d’observation des écosystèmes, tels que Fontblanche (et sans doute bientôt l’O3HP). ANAEE a été sélectionné par le programme des infrastructures en biologie (également lancé par les investissements d’avenir). On ne peut que constater qu’ECCOREV se trouve conforté par ce très beau bilan.

Une activité importante d’ECCOREV est l’appel d’offre interne qui finance des petits projets collaboratifs impliquant au moins deux labos de la fédération. Cette année, le montant maximum possible pour ces projets était de 6000€ (réductions budgétaires obligent). Nous avons reçu 17 projets, ce qui témoigne d’un succès grandissant. Dans un premier temps, nous avons pu en retenir 10 qui pourront être financés rapidement. Quatre pourront être financés un peu plus tard si l’AMU complète significativement la dotation de la fédération.

Une autre activité importante d’ECCOREV est celle des journées d’animation. L’idée est de rassembler des conférenciers issus de toutes disciplines sur des sujets qui se prêtent bien à l’interdisciplinarité. Après la biodiversité, le risque, les bioindicateurs et les nanotechnologies, deux thématiques sont programmées durant les prochains mois, une sur l’énergie et une autre sur le risque inondation. Notons également une prochaine école thématique sur le droit de l’environnement, organisée par le CERIC (S. Maljean-Dubois) et à destination des scientifiques de l’environnement. Encore un bel exemple de passerelle entre les sciences humaines et les sciences dites dures.

Je vous souhaite bonne lecture de cette troisième lettre, je remercie au passage Joëlle Cavalieri qui arrive à tenir le rythme trimestriel et à rendre cette lettre très dynamique. N’hésitez pas à nous faire parvenir vos remarques et surtout vos contributions.

J. Guiot