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Editorial

vendredi 30 septembre 2016, par Joëlle Cavalieri

Cette newsletter correspond à une date importante pour notre fédération, tout comme pour les unités de recherche et structures fédératives de notre région : la préparation du rapport pour l’HCERES qui est l’occasion de réfléchir à notre bilan et de définir des priorités pour le prochain contrat quinquennal. A cette occasion, nous avons sondés les directeurs d’unités de la fédération afin qu’ils définissent clairement leur intérêt pour ECCOREV et d’identifier les personnes actives dans leur unité, c’est-à-dire participant régulièrement aux activités d’ECCOREV. Il est ressorti du sondage que le nombre d’unités s’est (un peu) réduit à un noyau de 33 unités (au lieu de 39). Parmi celles-ci, la moitié se définissent comme unité « porteuse » ce qui veut dire qu’un nombre significatif de ses membres participent régulièrement aux activités proposées par ECCOREV (appels d’offre, formation, animation). Parmi ces unités, il convient de signaler que l’unité PROTEE de Toulon va fusionner avec le M.I.O. (Institut Méditerranéen d’Océanographie), si bien que la partie « littoral méditerranéen » de cette grosse unité va rejoindre ECCOREV l’année prochaine. Finalement la plupart des unités se rattachant au Pôle de Recherche Interdisciplinaire et Intersectoriel Environnement de l’AMU (PR2I) sont également membres de la fédération. Néanmoins, il faut noter que près de la moitié des unités d’ECCOREV ne sont pas membres de l’AMU (14 au total) si bien qu’une spécificité importante de la fédération reste sa capacité à tisser des liens dans les sciences de l’environnement bien au delà de l’AMU.
A l’occasion de ce rapport HCERES, nous avons identifié 10 points forts de la fédération : (1) un bilan d’activités et une production scientifique fortes (plus de 200 publications internationales se réclamant d’ECCOREV), (2) le succès des appels d’offre internes qui poussent les chercheurs à collaborer au-delà des frontières des disciplines, (3) un rôle d’incubateur pour répondre au PIA (Labex, Plateformes, Instituts de Convergence), (4) de nombreux projets nationaux et internationaux avec un fort effet levier de l’appel d’offre interne (1900 k€ récoltés pour un investissement de 500 k€ sur 6 ans), (5) une reconnaissance forte de la part du CNRS (INEE et INSU) et de l’AMU, (6) une reconnaissance forte de la part de tous les organismes liés à l’environnement (CEA, INRA, IRSTEA, IRSN, IRD, INERIS) avec une aide financière accrue (30k€/an), (7) le soutien fort des collectivités locales (CD13, région PACA), (8) l’implication croissante des sciences humaines et sociales qui commence à porter ses fruits, (9) trois projets d’observatoire phares : OHM, O3HP, ICOS, (10) une implication croissante dans le transfert de connaissances vers la société avec le GREC-PACA (groupe régional d’experts sur le changement climatique en PACA).
Tout n’est pas parfait et il reste encore quelques points faibles : (1) un nombre élevé de laboratoires et d’organismes de tutelle, ce qui alourdit le système, (2) une implication parfois faible de certains laboratoires, (3) la difficulté de mettre en place les animations d’axe, (4) la difficulté de communication entre sciences humaines et sciences dures (comment concilier les cultures de projet et des approches et langages aussi différents). Il faudra donc continuer durant les prochaines années à œuvrer pour une meilleure intégration des laboratoires et des disciplines.
Nous parlerons dans la prochaine newsletter du projet pour le prochain contrat quinquennal. En attendant, nous vous souhaitons une excellente lecture.