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Vie de l’axe 2 : Vulnérabilités des écosystèmes terrestres et aquatiques - André Chanzy

lundi 19 septembre 2011, par Joëlle Cavalieri

Les changements globaux constituent une préoccupation majeure des sociétés actuelles qui doivent faire face à une évolution rapide du climat, mais également à des modifications d’usage des surfaces induites par les pressions démographiques, l’extension des villes, les enjeux économiques et l’évolution des réglementations.

Par ailleurs, les écosystèmes ont subi des changements sans précédent au cours de ces 50 dernières années avec bien souvent une dégradation limitant les services qu’ils peuvent rendre .Si aucune mesure efficace n’est prise, cette dégradation s’amplifiera dans les 50 prochaines années qui devraient voir s’accentuer les pressions sur les milieux. Le décor est ainsi planté pour définir le champ couvert par l’axe 2 « Vulnérabilité des écosystèmes terrestres et aquatiques » qui se focalise sur

  • la production de connaissance sur la compréhension et la modélisation du fonctionnement des écosystèmes terrestres et aquatiques en relation avec les contraintes climatiques, anthropiques et des incendies de forêt
  • La mise au point de stratégie d’adaptation pour faire face aux évolutions prévisibles des contraintes du changement global en considérant à la fois les solutions biotechniques et les mesures d’accompagnement pour les acteurs.

Pour aborder ces enjeux scientifiques, la fédération de recherche offre un cadre de compétences multidisciplinaires couvrant un large éventail de disciplines scientifiques : écologie, biogéochimie, physique de l’environnement, économie, sociologie, anthropologie.

N’hésitons donc pas à solliciter nos voisins pour développer des programmes de recherche innovants aux frontières des disciplines.
Le montage des projets dans le passé et le nombre de propositions relevant de l’axe 2 soumis à l’appel d’offre interne de la fédération de recherche témoignent de la richesse des pistes de recherche que nous pouvons initier.

Par ailleurs, la fédération de recherche offre un ancrage territorial souvent nécessaire pour concrétiser des projets interdisciplinaires. Par notre position géographique la région de méditerranéenne, particulièrement affectée par les changements globaux, constitue un terrain de jeu privilégié. Ainsi, des sites comme la plaine de la Crau, le val de Durance, le bassin minier de Gardanne, l’étang de Berre ou le mont Ventoux rassemblent plusieurs équipes autour d’enjeux territoriaux partagés. Mais on peut également citer des dispositifs d’observation et d’expérimentation fortement instrumentés qui permettent d’analyser le fonctionnement de l’écosystème et suivre sa dynamique à long terme (Site de Fontblanche et de l’O3HP pour les écosystèmes forestiers, Site Flux et Télédétection à Avignon pour les écosystèmes cultivés).
Ces sites sont ouverts et peuvent accueillir des expérimentations. Afin d’appuyer encore un peu plus sur cet ancrage territorial, nous envisageons proposer un projet au programme des zones ateliers de l’INEE sur un territoire méditerranéen positionné thématiquement sur la dynamique des écosystèmes continentaux et leur gestion dans un contexte de changement global. Ce projet sera l’occasion de développer un programme ambitieux en interaction avec les gestionnaires des territoires et ainsi structurer nos activités de recherche au sein de la zone qui sera retenue.